4 questions à Séverine Besomi, responsable des Ressources Humaines

Selon vous, l’esprit Daudin c’est quoi ?

J’ai vécu l’entreprise avant, avec les directions successives. Daudin c’est de l’évolution, tout le temps. Aujourd’hui, elle est vraiment dans l’air du temps. À l’époque, les clients avaient besoin d’avoir une entreprise traditionnelle. Aujourd’hui, la clientèle a changé, tout va plus vite. Daudin assoit sa position sur le marché grâce à sa vision qui allie tradition et innovation. Elle s’adapte aux évolutions tout en conservant les valeurs familiales qui lui sont chères avec cette notion de proximité très importante avec ses clients mais aussi ses collaborateur.trice.s. C’est également grâce au directeur général qui reste très impliqué dans les activités de la régie, porte certaines valeurs et sait les transmettre à ses équipes. Il donne cette envie de faire confiance. Les membres du conseil d’administration sont aussi impliqués dans l’opérationnel, presque au complet dans les mêmes locaux que la régie.

Je me retrouve totalement dans la philosophie Daudin. Finalement, tout au long de ces années, j’ai évolué avec Daudin et j’ai toujours adhéré à ses valeurs. C’est là qu’on voit que c’est une bonne entreprise : on a évolué, grandi mais l’esprit Daudin est toujours resté intact. Même si nous sommes une petite structure comparée aux grands groupes qui œuvrent sur le marché, nous avons su garder notre âme. C’est notre valeur ajoutée.

Les ressources humaines, une révélation ?

Gérer des équipes, ça ne me correspond pas. Je n’ai jamais aimé ça, je n’ai pas cette vocation. En revanche ici, je me retrouve tout à fait dans ce schéma plus horizontal où je suis un messager, un transmetteur. Je rappelle les directives, je m’assure qu’elles soient bien respectées, en étroite collaboration avec les différents responsables de service. La direction a une vision, je dois la transmettre et m’assurer que les équipes se sentent bien, motivées. En cas de tensions, je dois pouvoir remonter ces informations à la direction pour qu’elle reste attentive. Je n’ai pas toujours le beau rôle. Quand il y a un conflit, je ne dois pas le gérer toute seule mais je dois être à l’écoute et force de proposition pour trouver des solutions. J’ai plus un rôle de coordinatrice, de médiatrice que de manager et ça me correspond beaucoup plus.

Comment voyez-vous votre nouveau rôle ?

Je suis contente de me dire qu’il y a tant de choses à faire et à mettre en place chez nous. C’est hyper motivant ! Il y a aussi des jours où je réalise que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Je n’ai pas encore certains réflexes, je sors de ma zone de confort, je tâtonne, je n’avance pas aussi vite que je le voudrais. Ce n’est pas toujours simple d’être sereine par rapport à tout ça.
Nous avons beaucoup de projets en cours, je sens que je ne vais pas m’ennuyer les prochaines années ! Je pense notamment à la reprise du service conciergerie en interne. Les concierges doivent se sentir soutenus, représentés par notre régie. Il y a aussi le chapitre des assurances sociales, une discipline à part entière, passionnante mais complexe.

Quels sont les défis de demain ?

Pour moi, le principal nouveau défi est l’arrivée sur le marché de la génération Z, avec un profil et des exigences différents. Il faut se remettre en question. Rendre sexy notre entreprise pour attirer de nouveaux talents tout en sachant qu’ils risquent de ne pas y rester longtemps. Cela implique de mettre en place des process pour une intégration rapide.

Séverine Besomi, responsable des Ressources Humaines